Meurtre de la petite Vanille : "C'est forcément un échec", regrette le procureur d'Angers au sujet de l'alerte enlèvement

Article rédigé par Elise Lambert, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour

La mère de l'enfant avait été retrouvée dimanche grâce au dispositif Alerte enlèvement. Placée en garde à vue, elle a avoué le meurtre de sa fille.

Ce qu'il faut savoir

L'alerte enlèvement n'a pas permis de retrouver Vanille vivante. Le corps de l'enfant de 1 an a été retrouvé dans une benne à vêtements à Angers (Maine-et-Loire), dimanche 9 février, a annoncé en fin d'après-midi le procureur de la République, Eric Bouillard. "C'est forcément un échec parce qu'on aurait aimé pouvoir retrouver Vanille vivante, mais il a permis de retrouver la maman et d'avoir les premières explications", a regretté le magistrat. Retrouvée dimanche matin grâce au dispositif Alerte enlèvement, la mère, qui souffre de troubles psychiatriques, a avoué le meurtre et a évoqué "une mort par étouffement ou strangulation", a expliqué le procureur. Suivez les dernières informations sur cette affaire dans notre direct. 

"La mort remonterait à vendredi". C'est ce que la mère a déclaré aux enquêteurs, a précisé le magistrat, soit avant le lancement du dispositif Alerte enlèvement. "Le médecin légiste doit nous dire comment la mort a été donnée", a précisé le magistrat.

La mère placée en garde à vue. Interpellée dimanche matin, la mère de la fillette "a d'abord été mutique" avant d'avouer le meurtre, a précisé le procureur de la République. "La garde à vue va se poursuivre dans un cadre criminel et selon l'état de la maman, elle pourra se solder par une incarcération ou une hospitalisation", a précisé Eric Bouillard. 

La mère fragile psychologiquement. Nathalie Stéphan, 40 ans, était accueillie depuis la naissance de sa fille au centre maternel d'Angers, un foyer pour femmes enceintes et mères isolées accompagnées d'enfants de moins de 3 ans, ayant besoin d'un soutien matériel et psychologique. L'enfant a été "placée par le juge des enfants, mais la solution d'hébergement a permis à la mère durant un an de voir régulièrement son enfant", a précisé le magistrat.