Gendarme tué après un refus d'obtempérer : la famille et les collègues du défunt crient leur colère

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Gendarme tué après un refus d'obtempérer : la famille et les collègues du défunt crient leur colère
Article rédigé par franceinfo - E. Pelletier, N. Perez, C. Barbaux, R. Chapelard, L. Lavieille
France Télévisions
Un gendarme est décédé dans les Alpes-Maritimes, lundi 26 août, à la suite d'un refus d'obtempérer. Sur des images de vidéosurveillance révélées par France 2, on aperçoit le conducteur, qui était alcoolisé, se déporter avant de percuter le militaire. Mercredi, sa famille et ses collègues se sont réunis pour un hommage et pour faire part de leur colère.

Les images de vidéosurveillance sont au cœur des investigations sur le décès de l'adjudant Éric Comyn, survenu lundi 26 août. On y voit d'abord un banal contrôle routier sur une route de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux gendarmes font signe à un conducteur de se ranger depuis le milieu de la chaussée. Un automobiliste circulant sur la voie de gauche se déporte alors sur sa droite et percute de plein fouet la victime. Le gendarme est projeté à plusieurs mètres.

Le conducteur alcoolisé évoque un accident

La suite de la vidéo montre la berline noire frôler deux autres militaires et prendre la direction de l'autoroute. Lors de sa garde à vue, l'homme a plaidé l'accident. Il était alcoolisé au moment des faits et aurait fui sous le coup de la panique. "Il affirme n'avoir pas vu le gendarme sur la chaussée", peut-on lire dans le communiqué du parquet de Grasse. Âgé de 39 ans, le chauffard présumé a été déféré à Grasse, mercredi après-midi. Il pourrait être mis en examen dans les prochaines heures. Dans la matinée, les collègues et la famille d'Éric Comyn sont venus lui rendre hommage. Son épouse a fait part de sa colère. "La France a tué mon mari", a-t-elle déclaré.

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