Contrôle de police à Paris : les réactions des politiques suite aux tirs mortels
Les trois policiers placés en garde à vue après avoir tiré sur un véhicule et tué la passagère samedi 4 juin sont sortis libres. Cependant, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires. Depuis le tweet virulent de Jean-Luc Mélenchon, les réactions politiques s'enchaînent.
Depuis dimanche 5 juin, les trois policiers étaient interrogés à l’IGPN, la police des polices. Ils sont ressortis libres, après 48 heures de garde à vue. "Leurs déclarations sont conformes aux éléments du dossier", estime Me Laurent-Franck Liénard, avocat des policiers. Le drame a eu lieu samedi 4 juin au matin, dans une artère du nord de Paris. Les agents rattrapent alors une voiture qui a refusé de s’arrêter, et l’encerclent. Selon leur récit, le véhicule a redémarré, heurtant l’un des fonctionnaires. Les policiers tirent à neuf reprises et tuent la passagère, âgée de 21 ans
Des réactions vives à droite comme à gauche
Mardi 7 juin, à quelques jours du premier tour des élections législatives, l’affaire prend un tournant politique depuis un tweet de Jean-Luc Mélenchon. "La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour "refus d’obtempérer". La honte c’est quand ?", a-t-il écrit.
Les réactions sont également vives à droite. "Que Monsieur Mélenchon fasse son fond de commerce de la critique permanente des policiers est un scandale, et il voudrait être Premier ministre", s'agace Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France. Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a apporté son soutien aux forces de l’ordre.
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