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Christophe Castaner répond à Camélia Jordana : "La liberté du débat public ne permet pas de dire tout et n'importe quoi"

La chanteuse et comédienne a accusé les policiers de "massacrer" des personnes à cause de leur couleur de peau, dans une émission de télévision. Toutefois, Christophe Castaner ne poursuivra pas l'artiste.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le 19 mai 2020. (GONZALO FUENTES / POOL)

"Je suis très attaché au débat public (...) donc je n'entends pas poursuivre ces propos. Par contre, la liberté du débat public ne permet pas de dire tout et n'importe quoi", a déclaré lundi 25 mai Christophe Castaner, alors qu'il était interrogé sur les propos de la chanteuse Camélia Jordana sur la police, tenus lors d'une émission télévisée samedi soir. 

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé lors d'une visite un commissariat du 17e arrondissement de Paris, consacrée à la lutte contre les rodéos urbains. "Ce qui a été affirmé à ce moment-là, selon lequel 'des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau par la police' est faux, est injuste. Et donc j'ai souhaité dénoncer ces propos-là", a affirmé Christophe Castaner. "Ensuite il y a la liberté du débat, il y a des procédures en cours, les syndicats ont engagé des procédures sur ce sujet-là".

Il n'est pas question de laisser salir l'honneur de la République quand elle est mise en cause par ce type d'allégation.

Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur

à franceinfo

Dès dimanche, le ministre avait répondu à Camélia Jordana, qualifiant ses propos de mensongers et honteux"  dans un tweet :

En réaction la chanteuse a à son tour twitté dans la nuit de dimanche à lundi, pour proposer à Christophe Castaner, de "débattre en direct sur le plateau de son choix".

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