Évry : La colère des policiers à son comble
Après les Champs-Élysées à Paris lundi soir, les policiers se sont rassemblés à Évry (Essonne) dans la nuit de mardi à mercredi, malgré les menaces de sanction. Le directeur de la police nationale Jean-Marc Falcone a été hué.
Sifflets à la sortie du directeur de la police nationale. Mardi 18 octobre, Jean-Marc Falcone était pourtant venu à Évry (Essonne) pour appeler à l'apaisement. À l'évidence il n'a pas été écouté. L'un d'entre eux se jette même sous les roues de la voiture de son patron avant d'être évacué de force. Le directeur a quitté le commissariat d'Évry sans un mot pour les policiers.
"On est là pour montrer notre mécontentement", témoigne un manifestant en rappelant le fait divers de Viry-Châtillon.
"Une justice quasiment inexistante", selon une manifestante
Quelques heures plus tôt, ils étaient une dizaine à se rassembler devant le commissariat d'Évry où Jean-Marc Falcone recevait les chefs de brigade de l'Essonne. Ils demandent des moyens et surtout plus de fermeté à l'égard des délinquants. "On a une justice quasiment inexistante. On a à peine fini de boucler nos enquêtes que les sauvageons sont déjà dehors", accuse à couvert une femme. Tenus au droit de réserve, les fonctionnaires ont bravé les sanctions une seconde fois. Bernard Cazeneuve doit recevoir les syndicats de policiers ce mercredi après-midi alors que la grogne s'étend dans tout le pays.
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