Nice : la police des polices au cœur d’une salade interne
L’IGPN, appelé les "bœufs carottes" dans le jargon policier, vient de faire un audit de son antenne sur la Côte d’Azur pour démêler le vrai du faux dans les reproches adressés par la brigade des stupéfiants. Depuis plusieurs mois, des policiers ce service sont visés par plusieurs enquêtes se disent "harcelés" par les "boeufs carottes".
L'antenne de Nice "a bien fait son travail"
Pour mettre fin à un nouvel épisode de la guerre des police, la direction de l’IGPN à Paris a pris les choses en main et lancé un audit de son antenne à Nice. Ce service comprend une équipe de sept policiers, avec à leur tête, Didier Cristini, l’ancien patron à Marseille des "bœufs carottes". C’est lui qui avait mené l’enquête à charge contre les policiers de la BAC Nord suspectés de racketter des dealers.
A Nice, trois délinquants ont dénoncé les agissements de la brigade des stupéfiants locale. Ils ont parlé de vols, détournement d’argent, des accusations très graves. Didier Cristini a été saisi par la justice et ouvert une enquête. Dans deux des trois affaires, l’IGPN a disculpé les policiers niçois en évoquant des accusations mensongères.
Sur place, les policiers locaux appuyés par leurs chefs ont critiqué les méthodes express de Didier Cristini. Son côté "taciturne" et parfois "brutal" semble agacer y compris dit-on au sein de sa propre équipe. L'IGPN a tranché et soutenu le travail de son service décentralisé.
"Face aux critiques, on a étudié la situation très au sérieux" répond Marie-France Moneger, la patronne de l’IGPN à Paris. "Selon nous, nos collègues niçois ont bien fait le job" affirme-t-elle. "Nous aurions exactement travaillé de la même façon" .
Pas de changement donc à la tête de l’IGPN à Nice. Mais un climat qui promet d’être chaud pour les futures enquêtes des "bœufs carottes" sur la Côte d’Azur...
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