Morbihan : ce que l'on sait de la découverte du corps d'une femme dans un cours d'eau
Qu'est-il arrivé à Iris C. ? Le parquet de Lorient (Morbihan) a ouvert, samedi 27 mai, une enquête criminelle pour "homicide volontaire" après la découverte du corps de cette jeune femme de 23 ans dans un fleuve, le Blavet, à hauteur de la commune de Lanester. Ce sont des promeneurs qui ont signalé la dépouille, a révélé le procureur dimanche. Franceinfo vous résume ce que l'on sait de l'affaire.
La victime identifiée, mais inconnue de la justice
L'identité de la jeune femme a rapidement été confirmée. Iris C, était "totalement inconnue, jusqu'alors, des services de justice, à quelque titre que ce soit", a précisé le procureur, Stéphane Kellenberger, dimanche. Selon Le Télégramme, la victime, titulaire d'un BTS services informatiques, aurait eu 24 ans en juin et habitait Lorient. Elle était originaire de Guidel, précise France 3 Bretagne. France Bleu Breizh Izel affirme qu'elle ne faisait pas l'objet d'un signalement pour sa disparition quand son corps a été retrouvé.
Un homme placé en garde à vue puis relâché
Un homme "d'une trentaine d'années" avait été placé en garde à vue samedi soir après la découverte du corps. Le parquet l'avait décrit, dimanche, comme "proche de l'entourage familial de la victime", expliquant qu'il était interrogé "à des fins de vérifications" par les enquêteurs de la police de Lorient.
Sa garde à vue a été levée dimanche soir, sans aucune poursuite judiciaire à ce stade, a annoncé lundi le procureur. "Aucun autre élément ne peut être communiqué à ce stade, pour ne pas nuire aux investigations en cours", a-t-il ajouté.
Des traces de strangulation relevées lors de l'autopsie
L'autopsie du corps, réalisée mardi matin, a révélé "des lésions traumatiques et des hématomes au niveau de la tête et de la face" ainsi que, "des lésions de préhension au niveau des bras", détaille le procureur de la République de Lorient. "Des traces de strangulation avec un mécanisme d'asphyxie majeure" ont également été constatées. Toutefois, il n'est pour l'heure pas établi si cette asphyxie a été causée par cette strangulation ou par la noyade de la jeune femme. L'autopsie évoque aussi "le caractère récent de rapports sexuels", mais "sans qu'il soit possible d'affirmer l'existence de violences à ce titre". Des examens complémentaires doivent être menés prochainement.
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