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Vidéo "Cold case" : "Quand un policier a repris à zéro l'affaire Christelle Maillery"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
13h15 le samedi : "Un policier reprend à zéro l'affaire Christelle Maillery"
13h15 le samedi : "Un policier reprend à zéro l'affaire Christelle Maillery" 13h15 le samedi : "Un policier reprend à zéro l'affaire Christelle Maillery"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Vingt-neuf ans après la découverte au Creusot du corps de Christelle Maillery, 16 ans, Jean-Pierre Mura a été condamné le 18 juin à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Saône-et-Loire. Il aura notamment fallu le travail acharné d'un enquêteur... Extrait de "13h15 le samedi" du 20 juin.

L'enquête sur le meurtre de Christelle Maillery, 16 ans, retrouvée morte en 1986 dans une cave de son immeuble au Creusot (Saône-et-Loire), lardée de coups de couteau, a été particulièrement ardue. Sans pièce à conviction ni ADN, Marie Pichon, sa mère, n'a dû finalement compter que sur l'entêtement des enquêteurs pour espérer connaître un jour la vérité. Parmi eux, le policier Raphaël Nedilko, qui a repris l'affaire à zéro.

Cet ancien policier du Quai des Orfèvres a passé plus de trois ans sur ce qui était encore un cold case. "En raison de la destruction des scellés, il a fallu que je me creuse la tête pour chercher des idées nouvelles. Et ça obsède... On vit avec", explique-t-il, se souvenant de la traque du moindre renseignement pouvant le mettre sur la trace de l'assassin.

"Se confronter à la froideur du marbre"

Sa tâche est rude, car à l'époque des faits "l'information n'est pas centralisée, ni dématérialisée dans une base de données informatique". Elle est "toujours sur un vieux registre poussiéreux et jauni qui se trouve au fond d'archives départementales...", précise-t-il. Dix heures par jour, ce chef d'enquête a donc compulsé des mains courantes de commissariats et autres documents administratifs.

Ce policier dit puiser son énergie en se rendant sur les tombes des victimes pour "se confronter à la froideur du marbre, afin de se souvenir que quelque chose d'inacceptable s'est produit, tant dans la commission des faits que dans la non-résolution de l'affaire". Et son enquête cerne peu à peu Jean-Pierre Mura. Vingt-neuf ans après les faits, celui-ci a été condamné le 18 juin à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Saône-et-Loire. Son avocat a fait appel.

> Une vidéo extraite du document "Un 'cold case' aux assises" diffusé dans 13h15 le samedi du 20 juin 2015, le magazine d'information présenté par Laurent Delahousse sur France 2.

> Autre temps fort :
- "Cold case" : "Le mystère des crimes non élucidés de Saône-et-Loire"

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