13h15 le samedi : "Un ‘cold case’ aux assises"

Le verdict est tombé jeudi 18 juin après sept jours de procès : Jean-Pierre Mura, 47 ans, a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Saône-et-Loire. Il a été reconnu coupable du meurtre de Christelle Maillery, 16 ans, tuée de dizaines de coups de couteau le 18 décembre 1986 dans une cave du Creusot.

Depuis près de trente ans, Marie Pichon, la maman de la jeune fille assassinée, se bat pour connaître la vérité, toute la vérité. Ce procès n'aurait pu aboutir sans sa ténacité, l'entêtement d'un policier et l'acharnement d'un détective privé engagé par l'association Christelle, qui avait contribué à relancer l'enquête en 2003.

Des meurtres encore non élucidés

Pas d'aveux formels, ni d'ADN, mais un faisceau d'indices et une enquête de police minutieuse qui a pu remonter le temps. De son côté, l'association reste mobilisée pour réactiver les dossiers concernant une série de meurtres de jeunes filles restés non élucidés en Saône-et-Loire.

Le magazine 13h15 le samedi retrace cette histoire hors norme, avec la famille de Christelle, les témoins et les enquêteurs qui ont fait basculer la conviction des jurés. L'avocat de l'ancien ouvrier métallier, qui avait 19 ans à l'époque, a fait appel de la condamnation.

Une enquête de Pauline Dordilly, Joseph Haley et Mathilde Rougeron.

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