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Prêtre tué en Vendée : que sait-on du meurtrier présumé ?

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Prêtre tué en Vendée : que sait-on du meurtrier présumé ?
Prêtre tué en Vendée : que sait-on du meurtrier présumé ? Prêtre tué en Vendée : que sait-on du meurtrier présumé ? (France 3)
Article rédigé par France 3 - S. Desjars, E. Pelletier, T. Cuny, A. Exposito, C. Personnaz, C. Beauvalet
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France 3

L’émotion et la stupéfaction ont frappé Saint-Laurent-sur-Sèvres, en Vendée. Un prêtre y a été tué, le lundi 9 août, dans sa chambre.

Lundi 9 août, le prêtre Olivier Maire a été tué par un homme qu’il hébergeait. Né au Rwanda, l’homme était déjà mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour l’incendie de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique), en juillet 2020. Le meurtre a été perpétré derrière les murs de sa congrégation religieuse. Le meurtrier présumé s’est rendu de son plein gré à la gendarmerie pour se dénoncer. "Il a remis les clés de son véhicule, ainsi que l’une des clés du bâtiment de la confrérie, et il a ajouté qu’il fallait le mettre en prison", a rapporté Yannick Le Goater, vice-procureur de La Roche-sur-Yon (Vendée).

Des problèmes psychiatriques

L’ecclésiastique accueillait depuis mai dernier son meurtrier présumé. Il est soupçonné d’avoir incendié au mois de mai 2021 la cathédrale de Nantes, où il était bénévole. Après dix mois de détention provisoire, il attendait son procès sous contrôle judiciaire. Olivier Maire avait accepté de l’héberger tout en connaissant les faits. Le journaliste Eric Pelletier était en direct pour le 19/20, lundi, afin de commenter les événements. "La polémique est née précisément de la situation judiciaire et médicale du suspect. En mai dernier, un magistrat a décidé de le remettre en liberté. Il devait pointer deux fois par mois à la gendarmerie. (…) Sur le plan du suivi médical, il avait été récemment interné en psychiatrie et était sorti de l’hôpital le 29 juillet dernier."

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