Mort de Clément Méric : le téléphone d'un skinhead commence à parler
L'un des deux militants d'extrême droite mis en examen disposait bien d'un poing américain, selon des informations de "Libération".
L'enquête sur la mort de Clément Méric, militant d'extrême gauche mort dans une bagarre à Paris en juin 2013, avance petit à petit. Cette fois, de nouveaux éléments viennent accabler les militants d'extrême droite impliqués dans la rixe, selon les informations de Libération, lundi 24 février.
Le quotidien a pu consulter des textos envoyés par Samuel Dufour, deuxième personne mise en examen dans l'affaire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ces messages prouveraient qu'il disposait bien d'un poing américain. "On les a défoncés", aurait-il également écrit, alors qu'il déclare ne pas avoir frappé l'étudiant de 18 ans.
Les téléphones des principaux acteurs de la bagarre auraient bien sonné pendant la nuit qui a suivi le drame, toujours selon Libération : "Serge Ayoub, le leader de groupuscules d’extrême droite dissous depuis les faits, s’est ainsi entretenu avec eux pendant la nuit." Là encore, cela cadre mal avec la version des protagonistes, qui assurent s'être couchés après le drame.
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