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A Toulouse, les autorités interdisent une manifestation de l'extrême droite

La marche aux flambeaux était prévue samedi dans la ville rose. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des membres de l'organisation d'extrême droite les Jeunesses nationalistes défilent contre le mariage pour tous, à Paris, le 18 novembre 2012.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La préfecture de la Haute-Garonne a dit craindre des "risques importants de trouble à l'ordre public". Les autorités ont interdit, vendredi 7 juin, un rassemblement organisé par le mouvement d'extrême droite des Jeunesses nationalistes, prévu samedi à Toulouse. La préfecture n'a cependant pas indiqué, dans un premier temps, si l'interdiction avait un lien direct avec la mort du jeune militant antifasciste Clément Méric dans une bagarre avec des skinheads d'extrême droite, ou si le rassemblement aurait été interdit de toute façon.

Le maire socialiste de la ville rose, Pierre Cohen, avait jugé "indispensable pour la sécurité de tous et dans un contexte particulièrement sensible d'annuler" cette marche aux flambeaux. 

Une manifestation de gauche quelques heures plus tôt

Dans son communiqué, outre le danger de trouble à l'ordre public, la préfecture justifie son interdiction par la tenue le même jour, dans le centre de la ville, d'une manifestation de gauche mais aussi d'évènements festifs.

Les organisations de gauche, qui avaient appelé à un grand rassemblement samedi, soulignaient qu'il ne s'agirait pas à proprement parler d'une contre-manifestation puisqu'elle aurait lieu plusieurs heures avant la marche aux flambeaux. Cependant, plusieurs responsables mettaient en garde contre le risque de heurts que présentait le rassemblement des Jeunesses nationalistes, a fortiori dans une ville où la gauche extrême ou alternative est très active.

Depuis la mort de Clément Méric, la gauche a multiplié les appels à la dissolution de certaines organisations d'extrême droite, telles les Jeunesses nationalistes ou encore les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), mouvement duquel les agresseurs présumés du jeune homme seraient proches. 

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