Cet article date de plus de deux ans.

Meurtre de Lola : une marche en hommage à l'adolescente aura lieu le mercredi 16 novembre à Paris

La famille de la collégienne tuée le 14 octobre à Paris souhaite que cette "manifestation de soutien" se déroule "dans la sérénité et le calme, loin des agitations politiques et médiatiques". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les funérailles de Lola à Lillers (Pas-de-Calais), le 24 octobre 2022.  (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

"Cette nouvelle manifestation de soutien est une aide précieuse pour surmonter notre épreuve si douloureuse", déclarent les parents de Lola, l'adolescente de 12 ans tuée le 14 octobre. Une marche aura lieu le 16 novembre à Paris en hommage à la collégienne ont-ils annoncé, jeudi 10 novembre, dans un communiqué. Ils demandent qu'elle se déroule "dans la sérénité et le calme, loin des agitations politiques et médiatiques".

>> Meurtre de Lola : les habitants du 19e arrondissement de Paris partagés entre la tristesse et la sidération

"Dans le prolongement de ce que nous avons toujours exprimé nous demandons que celles et ceux qui viendront apporter leur soutien le fasse à titre personnel, sans écharpe officielle ni signe particulier d'appartenance à un organisme politique quel qu'il soit", ajoutent-ils, précisant qu'ils ne répondront pas aux demandes d'interview. Cette marche partira à 16 heures, d'un square sur l'allée Darius-Milhaud, pour se terminer devant la mairie du 19e arrondissement où vivaient la fillette et sa famille avant le drame survenu dans cette même zone.

Polémiques sur la "récupération politique"

Les circonstances tragiques de la mort de la collégienne de 12 ans, dont le corps a été retrouvé le 14 octobre dans une malle, ont suscité une vive émotion dans le pays. La présence en France de la principale suspecte, Dahbia B., Algérienne sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a suscité de virulentes critiques à droite et à l'extrême droite.

De son côté, le gouvernement a fustigé "l'indécence" de cette "récupération politique". La famille a demandé à plusieurs reprises que "cesse instamment" toute utilisation "du nom et de l'image de leur enfant à des fins politiques".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.