Les faits-divers, cette rubrique qui captive
La rubrique des faits-divers passionne et interroge. Les émissions et les groupes d’adeptes sur les réseaux sociaux se multiplient avec succès.
La fascination pour les faits-divers n’est pas nouvelle. À la Belle Epoque, en 1912, le public se passionnait pour l’épopée sanglante de la Bande à Bonnot. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, c’est le Dr Petiot qui tient la vedette. Les grands procès criminels font salle comble. Actuellement, c’est Jonathann Daval, le mari meurtrier, ou Xavier Dupont de Ligonnes, soupçonné en 2011 d’avoir tué toute sa famille. Ces affaires passionnent un public nombreux dans toutes les couches de la société.
Chacun peut s’improviser détective
“Un fait-divers dure d’autant plus qu’on est toujours en train de chercher qui est l’auteur du crime”, explique le psychanalyste Patrick Avrane, auteur du livre Les faits divers. C’est le cas de l’affaire Grégory, avec ses multiples rebondissements. Depuis 37 ans, le coupable est toujours recherché. Certains crimes deviennent des films comme l’affaire Laëtitia Perrais, serveuse de 18 ans, assassinée en 2011 en Loire-Atlantique. Le téléfilm a été suivi par 3,5 millions de téléspectateurs. Les grandes affaires sont toujours très médiatisées. Avec le fait-divers, chacun peut s’improviser détective. Il est sujet de discussions et de controverses.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.