Cet article date de plus de douze ans.

La police française est certaine que Luka Magnotta est passé par Paris

Cet ancien acteur de films X canadien est soupçonné d'avoir tué un étudiant chinois à Montréal. Il a depuis quitté le Québec pour se rendre en Europe, la police française le suit à la trace en Île-de-France grâce à son téléphone portable.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Mis à jour à 15 h 57 avec les informations du Figaro.fr et le signalement en Seine-Saint-Denis

Le "dépeceur de Montréal" est en Île-de-France, et sans doute à Paris, au moins depuis vendredi indiquent les services de police. Cette certitude est basée sur des témoignages et des éléments concrets, ajoutent-ils.

Les recherches ciblées de la police française ont conduit les enquêteurs à contrôler ces derniers jours un bar et deux hôtels de la rue des Batignolles dans le XVIIe arrondissement de Paris. Selon l'AFP, il a ensuite été signalé dans un hôtel de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis (93).

Selon nos confrères du Figaro.fr, Luka Magnotta est suivi à la trace par les policiers. Ils sont convaincus que le suspect se trouve toujours en France. Les enquêteurs craignent qu'il soit armé, ce qui rendrait son arrestation délicate.

Selon la police québécoise, Luka Rocco Magnotta a pris l'avion de Montréal pour la France le 26 mai dernier, sans pour autant préciser exactement quelle destination : "Pour une seule et unique raison, c'est qu'on ne veut pas limiter les recherches à un seul pays. En Europe on peut se promener d'un pays à l'autre sans même avoir de passeport."

L'homme le plus recherché du Canada est également connu sous les noms d'Eric Clinton Newman ou Vladimir Romanov. Il est accusé par la justice canadienne de meurtre prémédité et d'outrage à cadavre. Sa victime, un étudiant chinois de 32 ans, a été retrouvée découpée le 25 mai dernier, certains de ses membres avaient été envoyées par la poste à différents mouvement politiques canadiens.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.