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L'homme qui a foncé sur une pizzeria en Seine-et-Marne a été mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire

Ce conducteur a tué une adolescente et blessés douze personnes. Il a été jugé pénalement responsable de ses actes par un psychiatre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La voiture avec laquelle un homme a foncé sur une pizzeria à Sept-Sorts (Seine-et-Marne), tuant une personne et en blessant douze autres, sur une image diffusée le lendemain des faits, le 15 août 2017. (LEONARD ORTUSO / SDIS77)

L'homme qui a foncé lundi sur une pizzeria du village de Sept-Sorts, en Seine-et-Marne, tuant une adolescente et faisant 12 blessés, a été mis en examen, notamment pour meurtre aggravé, et placé en détention provisoire, mercredi 16 août, a annoncé la procureure de Meaux, Dominique Laurens. "Il ne s'est pas expliqué sur son acte" devant le juge d'instruction, a ajouté la procureure.

Outre le chef de meurtre aggravé, le conducteur a été mis en examen pour tentative de meurtres, dégradations par un moyen dangereux et conduite sous l'emprise de stupéfiants, a précisé la procureure.

"Aucune abolition ni altération du discernement"

David P., 32 ans, avait été reconnu pénalement responsable, plus tôt mercredi, après un premier examen psychiatrique. L'expertise a "mis en évidence un syndrome dépressif moyen, mais aucune abolition ni altération du discernement. La responsabilité pénale est donc engagée", avait expliqué la procureure.

Un dépistage urinaire aux stupéfiants, qui doit être confirmé par une analyse sanguine, s'est révélé "positif". Le test d'alcoolémie s'est en revanche révélé négatif.

Un homme "très confus quand au mobile"

Le procureur adjoint à Meaux, Eric de Valroger, expliquait mardi que les propos "incohérents" tenus par le conducteur de la BMW ne permettaient pas, pour l'heure, d'identifier le mobile de son acte. Mais l'hypothèse d'un acte terroriste est "totalement écartée", a-t-il assuré.

Alors que le conducteur avait dans un premier temps confié avoir pris "une quantité importante" de médicaments dimanche car il "envisageait de se suicider", il s'est décrit comme "hors contrôle" au moment des faits et s'est montré "très confus quant au mobile", selon Eric de Valroger. Il se trouve dans un "véritable délire de persécution", et se pensait "suivi".

Parmi les cinq victimes initialement déclarées en état d'urgence absolue, l'une d'entre elles, une femme de 44 ans, avait encore son pronostic vital engagé mardi soir. Mercredi matin, six personnes étaient toujours hospitalisées dans des hôpitaux parisiens. 

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