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Seine-et-Marne : le conducteur qui a foncé sur une pizzeria est responsable pénalement, selon le parquet

Le premier examen psychiatrique effectué sur l'homme qui a foncé sur une pizzeria de Sept-Sorts (Seine-et-Marne), lundi 14 août, conclut à l'absence d'abolition ou d'altération du discernement. Sa "responsabilité pénale est donc engagée", a annoncé le parquet. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des policiers devant la pizzeria de Sept-Sorts (Seine-et-Marne), sur laquelle un homme a foncé avec une voiture lundi 14 août, tuant une personne et en blessant 12 autres.  (SARAH BRETHES / AFP)

Le premier examen psychiatrique effectué sur l'homme qui a foncé lundi soir sur une pizzeria à Sept-Sorts (Seine-et-Marne), faisant un mort et 12 blessés, conclut à l'absence d'abolition ou d'altération du discernement. "Sa responsabilité pénale est donc engagée", a déclaré la procureure de Meaux, mercredi 16 août.

Le conducteur, testé positif aux stupéfiants et qui avait absorbé une grande quantité de médicaments, sera présenté à un juge d'instruction ce mercredi en fin d'après-midi, en vue d'une mise en examen pour meurtre aggravé, a ajouté Dominique Laurens, la procureure. Le parquet a requis son placement en détention.

Lors d'une conférence de presse, mardi 15 août, le procureur adjoint de Meaux a indiqué que les propos "incohérents" tenus par le conducteur ne permettaient pas de cerner le mobile de son acte. L'homme avait dans un premier temps confié avoir pris "une quantité importante" de médicaments dimanche car il "envisageait de se suicider". Il s'est décrit comme "hors contrôle" au moment des faits et s'est montré "très confus quant au mobile", a ajouté le magistrat.

Cinq personnes en état d'urgence absolue

Lundi, peu après 20 heures, cet homme de 32 ans a précipité sa BMW sur une pizzeria. Le véhicule s'est encastré dans le restaurant, tuant une adolescente de 12 ans. Six personnes étaient toujours hospitalisées dans des hôpitaux parisiens mercredi matin, selon l'AP-HP, citée par l'AFP. 

Parmi les cinq victimes initialement déclarées en état d'urgence absolue - dont le petit frère de 3 ans de l'adolescente tuée -, l'une d'entre elles, une femme de 44 ans, a encore son pronostic vital engagé, a indiqué le procureur adjoint, Eric de Valroger. Ce dernier a répété qu'un mobile terroriste était "totalement écarté".

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