Justice : le procès des pilleurs d'héritage s'est ouvert
Notaire, responsable d'une maison de retraite, patron d'une société de pompes funèbres, neuf prévenus soupçonnés d'avoir détourné des héritages étaient renvoyés devant le tribunal de Cusset (Allier), lundi 27 mars. Selon les juges d'instruction, un ancien notaire, Jean-Louis Magnin, serait l'instigateur des détournements de succession. Lui et ses complices auraient identifié des défunts sans héritiers et auraient rédigé un faux testament manuscrit en désignant des proches comme légataires universels.
Des testaments qui n'étaient pas réalisés chez un notaire
D'après l'enquête, l'ancien notaire avait un train de vie élevé, possédant des voitures et une vingtaine de biens immobiliers. "On a quand même plus de cinq millions d'euros de préjudice", assure Me Dominique Lardans, avocat de parties civiles. Cette affaire relève la fragilité des testaments olographes, qui ne sont pas déposés devant notaire. "Il est toujours préférable de passer par un testament authentique (…) qu'on fait devant le notaire", rappelle Me Christiane Richard, avocate fiscaliste.
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