Cet article date de plus d'un an.

Défilé d'ultradroite après la mort de Thomas : jusqu'à dix mois de prison ferme pour six participants

Six prévenus étaient jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Valence lundi après le défilé de l'ultradroite à Romans-sur-Isère du week-end dernier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Tribunal de Valence (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Des peines de six à dix mois de prison ferme ont été prononcées lundi 27 novembre contre les six prévenus, militants d'ultradroite, jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Valence, rapporte France Bleu Drôme Ardèche pour leur participation à une expédition punitive samedi soir à Romans-sur-Isère consécutive à la mort de Thomas à Crépol (Drôme). Ils vont tous en prison ce lundi soir.

Deux ont été condamnés à 10 mois, trois à 8 mois, et un à six mois. La procureure avait requis 12 mois de prison avec maintien en détention pour cinq d'entre eux, 6 mois pour le dernier. Ces jeunes hommes, âgés entre 18 et 25 ans, faisaient partie des 24 personnes interpellées samedi 25 novembre au soir, lors de leur irruption dans le quartier de la Monnaie. Ils défilaient aux cris de "Justice pour Thomas", "l'Islam hors d'Europe", "la rue, la France nous appartient".

Cinq ont été poursuivis pour violences sur les forces de l'ordre, pour avoir tiré des mortiers d'artifice dans leur direction. Et tous ont été jugés pour leur participation à cette marche, précisément à "un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens". Les prévenus qui comparaissaient ce lundi viennent du Doubs, de Côte-d'Or, du Gard, de Paris et de Lyon, précise France Bleu. La plupart vivent chez leurs parents et sont étudiant, stagiaire, chômeur, militaire ou encore développeur informatique. A l'exception de l'un d'entre eux, leur casier judiciaire est vierge. Et tous minimisent leurs intentions ce soir-là.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.