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Incidents en finale de la Ligue des champions : les images de la police conservées, pas celles du Stade de France

Le directeur des affaires institutionnelles de la FFF a fait cette annonce lors de son audition devant le Sénat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles de la Fédération française de football, lors de son audition au Sénat, à Paris, le 9 juin 2022. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Les images de vidéosurveillance des violences autour du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions n'ont pas été conservées. Ces images sont systématiquement détruites au bout de sept jours, sauf réquisition de la justice, a expliqué jeudi 9 juin Erwan Le Prévost, le directeur des affaires institutionnelles de la Fédération française de football (FFF), dont une délégation était entendue au Sénat.

"C'est la loi", a précisé à l'AFP le président de la commission sénatoriale de la culture, Laurent Lafon. "Nous sommes surpris, le préfet a saisi la justice très rapidement, il y a eu largement le temps de saisir (ces images), il faut qu'on comprenne ce qui s'est passé." "L'information que nous avons obtenue (pendant l'audition, NDLR) sur les images vidéos nous interpelle", a ajouté le président de la commission des lois, François-Noël Buffet, qui co-présidait l'audition. "S'il advenait qu'elles n'ont pas été conservées, cela poserait un grave problème."

Les images de la police conservées

Pour le sénateur David Assouline, "des images très violentes existaient et elles ont été effacées sept jours après les faits, pourquoi n'ont-elles pas été réquisitionnées ?", a-t-il demandé. Le maire de la métropole de Liverpool, Steve Rotheram, auditionné après la délégation de la FFF, a dit qu'"(il) ne parven(ait) pas à comprendre pourquoi les vidéos ont été détruites".

La préfecture de police a précisé qu'il existe toujours des images du plan de vidéoprotection de la préfecture de police. Celles-ci sont "en sa possession" et "sont évidemment toujours à la disposition de la justice, dans le cadre de réquisitions dressées dans une enquête pénale""Ne confondons pas images de la police et images d'un opérateur privé", précise-t-elle.

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