Nordahl Lelandais a été hospitalisé vendredi 16 février à Lyon, a appris franceinfo, confirmant une information du Dauphiné Libéré. L'homme de 34 ans qui a avoué le meurtre de la petite Maëlys cette semaine, a été transféré à l'Unité hospitalière sécurisée aménagée (UHSA) du centre hospitalier qui se trouve à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Nordahl Lelandais avait des "angoisses", selon une source pénitentiaire.C'est son avocat, Alain Jakubowicz, qui a formulé cette demande d'hospitalisation, a de son côté précisé France Bleu Isère. Depuis quelques jours, Nordahl Lelandais faisait l'objet d'une surveillance particulière, notamment la nuit. L'ancien militaire a été transféré dans l'unité sécurisée par l'administration pénitentiaire suite à des problèmes psychiatriques. Il a fait état d'un état dépressif et suicidaire."Des barrières se sont effondrées"Nordahl Lelandais était "certainement très fragilisé parce que des barrières se sont effondrées ou des postures de défense, donc il a souhaité avoir une prise en charge un peu plus spécifique par rapport à cela", a expliqué à France Bleu Isère, Alain Chevallier du syndicat UFAP-UNSA Justice à la prison de Saint-Quentin-Fallavier où était placé en détention provisoire, jusqu’à vendredi, Nordahl Lelandais."À ma connaissance, il n’y a pas eu de tentative de suicide et toutes les protections sont prises pour qu’il puisse continuer de s’expliquer", a ajouté le syndicaliste. "Comme toute personne dans des affaires aussi médiatisées que celle-ci", la surveillance est plus étroite. Dans ce genre de cas, en moyenne, "on est dans un cycle de surveillance toutes les deux heures, là c’est toutes les 45 minutes", a expliqué Alain Chevallier.Après la découverte de nouveaux indices l'ancien maître chien a avoué mercredi avoir tué involontairement Maëlys, âgée de 8 ans, disparue fin août lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Après ces aveux, les enquêteurs vont désormais s'attacher à déterminer les circonstances de la mort de Maëlys et notamment sa nature accidentelle, thèse avancée par l'unique suspect qui a refusé de s'exprimer davantage.