Condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de Maëlys de Araujo, Nordahl Lelandais ne fera pas appel

Article rédigé par Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Nordahl Lelandais, devant la cour d'assises de l'Isère, à Grenoble, le 18 février 2022. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Le verdict a été prononcé après plus de cinq heures de délibérations et est conforme aux réquisitions du parquet.

Ce qu'il faut savoir

"Il eût été indigne d'interjeter appel de cette décision et de prolonger le calvaire [de la famille]." Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de vingt-deux ans pour l'enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo,  Nordahl Lelandais ne fera pas appel de sa condamnation, a annoncé son avocat, Alain Jakubowicz, vendredi 18 février. Ce direct est désormais terminé.

Prison à vie pour l'accusé. Nordahl Lelandais a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de vingt-deux ans. L'ancien maître-chien était jugé pour l'enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo, lors d'une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) en août 2017. La cour a également ordonné un "suivi socio-judicaire pendant dix ans" de l'accusé, dont une injonction de soins. 

L'accusé renouvelle ses excuses. "Je reconnais l'intégralité des faits qui me sont reprochés, avec sincérité. Je sais que les familles n'accepteront jamais mes excuses mais je me dois de leur présenter avec la plus grande sincérité", a déclaré Nordahl Lelandais, avant que les jurés se retirent pour délibérer. 

Un portrait sombre. "Un criminel dangereux", "un prédateur sexuel", "un médiocre", "un pédophile"… Mercredi, dans leurs plaidoiries, les avocats des parties civiles ont choisi des qualificatifs forts pour dépeindre l'accusé, reprenant parfois les termes des experts psychiatres qui ont défilé à la barre lundi et mardi. "On va se quitter sur le mystère de Nordahl Lelandais. Je l'ai ressenti très absent de son procès, pourtant c'était son procès. Il avait une opportunité formidable de s'exprimer, il l'a ratée", a lancé Yves Crespin, avocat de deux associations de protection de l'enfance.