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Disparition d'une adolescente en Mayenne : l'enquête est désormais "ouverte du chef d'enlèvement et de séquestration", annonce la procureure de la République

Aucune piste n'a encore été écartée, a précisé Céline Maigné, 24 heures après la disparition de la jeune lycéenne. 

Article rédigé par franceinfo
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Des gendarmes participent aux recherches, mardi 9 novembre 2021, pour tenter de retrouver l'adolescente de 17 ans disparue la veille à Saint-Brice (Mayenne). (JOEL LE GALL / MAXPPP)

Les gendarmes n'ont toujours aucune nouvelle de l'adolescente de 17 ans disparue lundi à Saint-Brice (Mayenne) et l'enquête est désormais "ouverte du chef d'enlèvement et de séquestration", a annoncé la procureure de la République Céline Maigné, mardi 9 novembre, et non plus sur le fondement "d'une disparition inquiétante". "Les investigations en cours ne font que commencer", a-t-elle ajouté, et "le but commun des services d'enquête et de la justice est de permettre de retrouver le plus vite possible cette jeune fille".

"Cette qualification d'enlèvement et séquestration est punie d'une peine délictuelle dans l'hypothèse où l'auteur des faits libère volontairement et rapidement la personne retenue", a ajouté la procureure devant la presse. "Les premiers éléments recueillis sont en cours d'exploitation et ne permettent d'écarter aucune piste, criminelle, accidentelle ou de fugue", a-t-elle toutefois précisé, 24 heures après la disparition de la lycéenne. L'adolescente ne présente pas "de particularité notable, est parfaitement insérée, entourée" et poursuit "ses études dans un lycée de la région", a également expliqué la procureure de la République.

L'adolescente a quitté son domicile vers 16 heures, lundi, pour commencer un jogging comme elle en avait l'habitude. Alerté par l'absence inhabituellement longue de sa fille, son père est parti à sa recherche et ne l'a pas trouvée sur le parcours, ce qui a déclenché le signalement aux gendarmes. Les forces de recherche disponibles "ont été déployées" sur un terrain "difficile car étendu" de 190 hectares "boisé et parsemé d'étendues d'eau", a encore déclaré la procureure de la République.

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