Mardi 8 septembre, de nombreux quotidiens régionaux établissaient leurs Unes sur l'affaire des chevaux mutilés. Le suspect interpellé lundi 7 septembre dans le Haut-Rhin a finalement été mis hors de cause. Il a été libéré durant la matinée. Les éleveurs, inquiets pour leurs chevaux, s'organisent. Dans le Finistère, notamment, ils se relaient nuit et jour pour garder l’œil sur leurs chevaux. Ils sont à bout et en colère. Des patrouilles régulièresDepuis dix jours, une propriétaire de chevaux surveille ses chevaux avec ses voisins, sa famille, ses amis. Tous sont certains d'avoir assisté à des tentatives d'intrusion. "C'est des lampes torches qu'on voit dans les maïs, de manière très furtive, on entend siffler, on se sent impuissants", explique-t-elle. La situation est prise très au sérieux par la gendarmerie du Finistère, qui patrouille également pour repérer les lieux, rassurer et conseiller en dépêchant par exemple des référents sécurité sur les lieux.