Vidéo Hollande : "Je regrette que la communauté internationale n'ait pas agi plus tôt" en Syrie
Le président a prononcé un discours sur le porte-avions "Charles-de-Gaulle", lors de ses vœux aux armées, mercredi.
Après la vague d'attentats qui a frappé la France, François Hollande a exprimé, lors de ses vœux aux armées, mercredi 14 janvier, son "regret" que la communauté internationale n'ait pas agi "en temps voulu pour faire cesser les massacres en Syrie et empêcher les extrémistes de gagner plus de terrain encore".
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"C'était notamment à la fin du mois d'août 2013, début du mois de septembre, que la communauté internationale aurait dû déjà agir. La France était prête, les ordres avaient été donnés, les dispositifs étaient en place. Une autre voie a été préférée. Nous en voyons les résultats", a-t-il déploré.
Face notamment aux réticences américaines, Paris avait dû renoncer en septembre 2013 à une intervention militaire en Syrie dans la foulée de l'émoi mondial provoqué par l'emploi d'armes chimiques de l'armée de Bachar Al-Assad contre la population.
"La France ne veut pas agir seule"
"Il y a tant de menaces, tant de dangers, tant de terreur, en Libye, au Nigeria", a rappelé le président. Il a cependant affirmé que "la France ne peut pas agir partout." Le président a alors annoncé que les forces françaises se concentreraient sur les fronts où elles sont déjà engagées, avec en premier les lieux dans les frappes contre l'organisation Etat islamique.
Le porte-avions, qui va faire route vers le Moyen-Orient, permettra "si nécessaire" de "mener des opérations en Irak avec encore plus d'intensité et d'efficacité", a affirmé le chef de l'Etat.
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