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Attaque près de la tour Eiffel à Paris : l'assaillant souffrant de troubles psychiatriques a arrêté son traitement médicamenteux en mars 2022, en accord avec son médecin

En 2023, aucune dangerosité d’ordre psychiatrique n’avait été identifiée au terme d'un dernier rapport concernant l'assaillant.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un policier devant le Pont de Bir Hakeim, où a eu lieu l'attaque au couteau à Paris, le 2 décembre 2023. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Armand Rajabpour-Miyandoab, le suspect de l'attaque au couteau près de la tour Eiffel à Paris qui souffrait de troubles psychiatriques lourds, a arrêté son traitement médicamenteux en mars 2022 en accord avec son médecin, a appris franceinfo dimanche 3 décembre auprès d'une source proche du dossier.

Cette attaque a fait un mort et deux blessés samedi soir près du pont de Bir Hakeim, enjambant la Seine. Armand Rajabpour-Miyandoab avait été condamné à une peine de 5 ans de prison dont quatre ans ferme. Il était resté en prison de 2016 jusqu'au 25 mars 2020 après avoir été interpellé pour un projet d'attaque à l'arme blanche dans le quartier d'affaires de La Défense.

En 2022, une expertise avait conclu à la nécessité d’un suivi psychiatrique et d'une injonction de soins, ensuite le juge de l’application des peines avait ordonné cette injonction de soins. Le médecin coordonnateur, dans ses rapports successifs, a quant à lui indiqué qu'il n'y avait aucune nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. En 2023, toujours selon la même source aucune dangerosité d’ordre psychiatrique n’avait été identifiée au terme d'un dernier rapport concernant l'assaillant.

Armand Rajabpour-Miyandoab devait respecter un certain nombre d'obligations comme celles de travailler dans la même entreprise, de se rendre à ses rendez-vous médicaux. Le psychologue qui le suivait avait noté une évolution positive de l'ancien condamné, toujours selon cette source proche à franceinfo.

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