: Vidéo Joué-lès-Tours : l'enquête s'oriente sur la piste islamiste
Il s'était converti voilà 4 ans à l'islam et avait récemment affiché sur sa page facebook le drapeau de Daesh. France 2 revient sur cette affaire.
L'homme de 20 ans a été abattu samedi 20 décembre alors qu'il venait d'agresser à l'arme blanche deux policiers du commissariat de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). Bilâl Nzohabonayo était originaire du Burundi et avait changé son prénom depuis sa conversion à l'Islam. Jeudi 18 décembre, il avait posté sur son profil Facebook le drapeau du groupe Etat islamique, qui incite ses recrues à s'en prendre aux forces de l'ordre. Les enquêteurs veulent savoir si l'agresseur a agi pour obéir à ces injonctions. "C'est clair qu’un individu qui attaque un commissariat (...), en criant 'Allah Akbar', il y a de quoi se poser la question de savoir s'il a agi seul, s'il a agi sur ordre", commente Jean-Luc Beck, procureur de la République à Tours.
"S'il avait eu le passeport et l'argent, il serait parti"
Connu des services de police pour des actes de délinquance, Bilâl Nzohabonayo, selon ses amis, s'était ces derniers temps isolé. "Il disait des choses que je trouvais assez radicales", témoigne l'un de ses amis. "S'il avait eu le passeport et l'argent, il serait parti", poursuit-il. Le président de l'association de la mosquée de Joué-Lès-Tours évoque quant à lui, un jeune homme stressé, qui avait évoqué succinctement un "problème familial".
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