"Welcome to New York" : 48 000 ventes le jour de la sortie du film sur DSK en VOD
La maison de production et de distribution du film controversé, Wild Bunch, se réjouit de ce "succès".
Le parfum de scandale et la diffusion uniquement sur les plateformes de vidéo à la demande (VOD) semblent réussir au film. La maison de production et de distribution Wild Bunch annonce, lundi 19 mai, avoir recensé 48 000 ventes de Welcome to New York, film sulfureux d'Abel Ferrara librement inspiré de l'affaire DSK, pour son premier jour de sortie sur les plateformes de VOD.
"Quarante-huit mille clics, cela équivaut à quelque 90 000 personnes le regardant, un chiffre énorme", dit-on chez Wild Bunch, qui place ce résultat des premières 24 heures "au niveau d'une sortie d'un film américain moyen". La société Wild Bunch, selon laquelle cette estimation a été faite a minima en comptabilisant seulement deux personnes devant un écran, estime avoir "réussi son opération" : "C'est un succès."
Sept euros la VOD
C'est la première fois en France qu'un film aussi attendu sort directement sur internet, moyennant 7 euros. Les comparaisons sont donc difficiles à faire. Wild Bunch a brisé ainsi la traditionnelle "chronologie des médias" française, qui veut qu'une œuvre sorte d'abord sur grand écran, puis en DVD et en VOD, avant les chaînes TV payantes, puis les généralistes.
Welcome to New York, avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset, est librement inspiré de l'affaire du Sofitel qui a fait chuter Dominique Strauss-Kahn, alors patron du Fonds monétaire international et favori des sondages pour la présidentielle française de 2012. Lundi matin, les avocats de DSK ont annoncé qu'il déposerait plainte pour diffamation d'ici à quelques jours, laissant les associations antiracistes engager d'éventuelles poursuites pour antisémitisme. Faisant part de son "dégoût", son ex-femme, Anne Sinclair, a dénoncé dimanche des attaques "clairement antisémites" dans ce long métrage, mais a ajouté qu'elle n'irait pas en justice.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.