Le monde a désormais les yeux rivés sur Londres (Royaume-Uni). Lundi 24 février, le procès tant attendu de Julian Assange s'est ouvert. La justice britannique doit statuer sur sa possible extradition. "Il risque 175 ans de prison aux États-Unis, c'est-à-dire le reste de sa vie", rappelle le journaliste Clément Le Goff en duplex depuis Londres.La vidéo d'une bavure de l'armée américaine comme source du conflitParmi les révélations faites par Wikileaks, Julian Assange a notamment permis de révéler une vidéo montrant l'existence d'une bavure de l'armée américaine en juillet 2007. "Selon son avocate, il s'agit d'une preuve de crimes de guerre. De l'autre côté, du côté du représentant des États-Unis, le journalisme ne doit pas être une excuse et il est reproché à Julian Assange d'avoir mis des sources et donc des vies en danger", souligne Clément Le Goff.