Traces d'ADN sur le matelas de Fourniret : "Nous sommes en droit d'exiger que l'on compare ces ADN que l'on a définis avec l'ADN de la petite Marion", plaide l'avocat de sa famille
L'avocat de la famille Wagon, dont la fille Marion a disparu en 1996, espère que l'analyse des ADN retrouvés sur un matelas chez la soeur de Michel Fourniret permettront de faire avancer l'enquête.
Après la découverte des traces d'une dizaine d'ADN sur un matelas saisi dans l'ancienne maison de la soeur de Michel Fourniret, l'avocat de la famille Wagon, Georges Catala, a estimé mercredi 23 septembre sur franceinfo que "nous sommes en droit d'exiger que l'on compare ces ADN que l'on a définis avec l'ADN de la petite Marion", disparue le 14 novembre 1996 à la sortie de l'école à Agen, dans le Lot-et-Garonne, alors qu'elle n'avait que 10 ans.
"Il n'y a aucun élément qui me permette de dire que c'est lui", reconnaît-il, mais "des personnages qui enlèvent des gamines sur des chemins vicinaux ou à la sortie de l'école, il n'y en a pas beaucoup en France, fort heureusement, et on peut penser, compte tenu de la façon dont il opérait, qu'il puisse y avoir des similitudes en ce qui concerne la disparition de Marion".
"Ce serait la fin d'un calvaire"
"Il y a eu une camionnette qui a été fouillée, il semblerait qu'on n'ait pas trouvé de traces de Marion dans cette camionnette, mais il faut y revenir aussi, avec la police scientifique qui est beaucoup plus aiguisée maintenant. Il faut savoir si l'ADN peut parler maintenant", ajoute-t-il.
Si l'un des ADN retrouvé est bien celui de la petite Marion, "ce serait la fin d'un calvaire pour les parents. Ce serait quelque chose de superbe d'abord pour la police scientifique qui s'efforce à prouver la vérité et puis surtout pour ces gens, qui mettraient un point final à leur chemin de croix. Peut-être peut-on imaginer une sépulture".
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