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Affaire Grégory : la vallée de la Vologne replongée dans le drame
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France 3
Plus de 32 ans après les faits, les habitants de la vallée de la Vologne, théâtre du drame, peinent à tourner la page. L'actualité replonge le lieu dans de mauvais souvenirs.
La commune de Lépanges-sur-Vologne (Vosges), où vivait la famille du petit Grégory, s'est retrouvée à la une de tous les journaux il y a 32 ans, et a été profondément marquée par ce drame. Aujourd'hui, la stupéfaction est immense. Les époux Jacob habitent à Aumontzey (Vosges) depuis des décennies. Aujourd'hui, les rideaux sont fermés et les portes closes. En contrebas, à moins d'un kilomètre, vit le frère de Marcel. René Jacob, 85 ans, nous accueille. Il vient d'apprendre les mises en examen, et sous le coup de l'émotion, il craque. Pour lui, la justice se trompe : "Ce n'est pas mon frère, ni ma soeur, ni quoi que ce soit", estime-t-il. Stupéfaction également pour le frère de Jacqueline Jacob, qui dit être "tombé de haut".
Les habitants sont abasourdis
Si les proches sont abasourdis, les habitants le sont également, comme l'une des voisines des époux Jacob. "Quand on y pense, ce n’est pas possible que ce soit eux qui ont fait ça. Comme Bernard Laroche, etc. Ils sont trop gentils. Après il y a peut-être de la jalousie, on ne peut pas savoir", nuance-t-elle. Tout près vivent d'autres protagonistes de l'affaire : les grands-parents du petit Grégory. Monique Villemin a été présentée par le procureur comme l'auteur des lettres de menace adressées à un juge de l'affaire. Impossible de lui parler, elle reste terrée chez elle.
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