Violences urbaines : les réseaux sociaux désignés coupables
Des vidéos par milliers, diffusées, rediffusées à l’infini sur les réseaux sociaux. Depuis trois jours, Instagram, Snapchat, TikTok relayent les violences qui agitent le pays et permettent aussi parfois aux émeutiers de s’organiser. Pour certains politiques, il faut que cela cesse. Mais bloquer les réseaux sociaux, l’idée n’est pas d’actualité pour le moment. Le ministre de la Justice a choisi une autre option, traquer ceux qui les utilisent pour organiser les violences.
Un appel à la responsabilité
"Je veux que la jeunesse sache de façon claire que les procureurs de ce pays iront chercher l’identité des utilisateurs des réseaux, qui sont pour ces jeunes un vecteur de communication, pour donner le lieu, le moment et la cible de l’agression. Que personne ne pense que derrière ces réseaux sociaux, il y a l’impunité", a déclaré Éric Dupond-Moretti. Vendredi 30 juin, le président de la République a appelé les grandes plateformes de réseaux sociaux à la responsabilité, mais pour les spécialistes, leur rôle dans les émeutes n’est pas si important.
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