Violences urbaines : la police sur les traces des émeutiers
Des photographies, des relevés d’indices et la recherche de témoignages. La police judiciaire au travail cet été après les émeutes. Depuis quatre mois, dans l’ombre, les enquêtes avancent, comme pour cette école à Lille (Nord), partiellement incendiée. Plusieurs dizaines de personne encagoulées sont entrées dans l’établissement, mais au milieu des décombres, elles ont laissé des indices. Des découvertes déterminantes pour les policiers. Confondu par son empreinte digitale sur un mortier d’artifice, un adolescent de 14 ans a depuis été condamné par le tribunal de Lille, de même qu’un émeutier de 27 ans.
Des scellés examinés par des experts
Manifestations violentes, attaques de mairies ou de postes de police, pillages…Pour la police judiciaire, la tâche est immense. Depuis quatre mois, près de 200 enquêtes lui sont confiées un peu partout en France. Dans ces affaires, c’est souvent la police technique et scientifique qui dégage les premières pistes, à partir des indices relevés sur place dans les premières heures.
Bon nombre de scellés arrivent dans un bâtiment rarement ouvert aux caméras, quelque part en région parisienne, avant d’être examinés par les experts. Selon la police judiciaire, ces enquêtes ont déjà débouché sur près de 170 interpellations.
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