Violences urbaines : Emmanuel Macron veut "tout faire pour rétablir l’ordre"

Depuis cinq jours, l’exécutif occupe le terrain. Visites dans les commissariats, les tribunaux ou encore des prises de parole quotidienne, les ministres veulent montrer qu’ils sont dans l’action. Le ministre de l’Intérieur a même tweeté à trois heures du matin dimanche 2 juillet : "Nuit plus calme grâce à l’action résolue des forces de l’ordre qui ont notamment réalisé 427 interpellations depuis le début de soirée". Réponse immédiate de l’opposition avec Jordan Bardella pour le Rassemblement National : "Il fait de la communication politique. Ce que j’aimerais dire, c’est que, émeute après émeute, la situation se ressemble. Nous n’avons tiré aucun enseignement des émeutes de 2005", a-t-il notamment déclaré.

L’opposition en attend plus

Pourtant, contrairement à 2005, un renforcement du dispositif de sécurité et des sanctions pénales a été pris dès les premiers jours. Dimanche soir encore, le président a fait le point avec ses ministres à l’Élysée. Le maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dont la maison a été prise pour cible par des émeutiers, interpelle le président dans les colonnes du Parisien. Il lui demande de rétablir l’unité de la nation, car selon lui, désormais, c’est le sursaut ou la chute.