Violences urbaines : les premières condamnations prononcées
Un dimanche hors du commun au palais de justice de Grenoble (Isère). Une trentaine de personnes était jugée le 2 juillet en comparution immédiate, toutes interpellées dans la nuit de vendredi à samedi, en flagrant délit de vols ou de pillages. "Ce qui est important, c’est que la justice soit rendue et qu’elle soit rendue dans une enceinte judiciaire. Qu’elle soit rendue par les magistrats et pas dans la rue", a déclaré Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Le premier prévenu, âgé de 18 ans, n’a pas de casier judiciaire, huit mois ferme sont requis contre lui, il écope finalement de six mois, sous bracelet électronique.
De la prison ferme pour certains
Dans l’urgence, tous les avocats ont été commis d’office, certains s’inquiètent de voir leur client condamné pour l’exemple, avec une sévérité due surtout au contexte. "On est sur des infractions de droit commun, que l’on voit tous les jours en réalité, et pour lesquelles les sanctions ne sont pas aussi sévères qu’aujourd’hui. Et ça, je crois que malheureusement, on ne peut que le regretter" estime Bilel Hakkar, avocat.
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