Violences après la mort de Nahel : les feux d'artifice en provenance de Belgique contrôlés
Lors des émeutes survenues à la suite de la mort de Nahel, des feux d'artifice ont été retournés contre les forces de l'ordre. Depuis, à la frontière belge, la police guette le matériel pyrotechnique. Un homme, dont la voiture est contrôlée, comprend cette initiative. En quatre jours, près de 3 000 véhicules ont été contrôlés par les agents. "On a eu l'occasion de découvrir des mortiers, des artifices, mais également des projectiles susceptibles d'être jetés contre les forces de l'ordre", indique Vincent Meurisse, commandant de police.
Des arrêtés d'interdiction de vente pris en Belgique
Pour certains, la Belgique est devenue une nouvelle source d'approvisionnement. Une boutique a été cambriolée à quelques kilomètres de la frontière. À Mouscron (Belgique), ville frontalière, la vente de matériel pyrotechnique a été interdite. "Le but des feux d'artifice, ce n'est pas ça. On comprend bien pourquoi cette décision est prise", approuve Fabien Sobiecki, directeur marketing à Flamiflora. Le bourgmestre de Tournai (Belgique) a pris un arrêté d'interdiction de vente, qui a été prolongé.
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