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Mort de Nahel : les violences ont nettement décru dans la nuit de lundi à mardi avec 72 interpellations

Aucun membre des forces de l'ordre n'a été blessé, selon le ministère de l'Intérieur.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La façade du commissariat de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), taguée par des émeutiers, le 3 juillet 2023. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)

Vers un retour au calme. Les violences urbaines ont connu une nette décrue dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juillet, avec 72 personnes interpellées, dont 24 à Paris et sa petite couronne, et 24 bâtiments incendiés ou dégradés sur tout le territoire, selon un bilan diffusé mardi par le ministère de l'Intérieur.

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Le ministère a également recensé 159 incendies de véhicules et 202 incendies sur la voie publique (des poubelles pour l'essentiel) lors de cette septième nuit consécutive d'émeutes suscitées par la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre.

Quatre attaques de locaux de la police nationale, de la gendarmerie et de police municipale ont en outre été répertoriées, selon la même source, qui précise qu'aucun membre des forces de l'ordre n'a été blessé. Pour la troisième nuit consécutive, 45 000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés dans toute la France.

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