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Émeutes et intempéries : les assurances lâchent les petites communes

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Émeutes et intempéries : les assurances lâchent les petites communes
Article rédigé par France 2 - S. Brunn, M. Lassaga, J. Weyl, F. Guinle, J. Cohen-Olivieri
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Les communes sont désormais exposées à des intempéries et à des risques de violences urbaines. Alors, certains assureurs se détournent de ces municipalités. En Meurthe-et-Moselle, un édile se dit "au fond du trou".

À Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), une petite commune très populaire de 8 500 habitants, l’hôtel de ville porte encore quelques traces des émeutes de juin dernier. La ville a subi de très lourds dégâts. L’hôtel de ville, une école et un centre pour autistes ont été incendiés. Aujourd’hui, les travaux s’achèvent, mais l’inquiétude du maire, c’est de ne pas arriver à les financer. La facture totale s’élève à 2,5 millions d’euros. Pour le moment, l’assurance n’a avancé que 50 000 euros.

Un souci d’assurance

Il y a deux semaines, le maire apprend que l’assureur va résilier tous les contrats en cours. À partir du 1er janvier prochain, les bâtiments et la flotte automobile de la ville ne seront plus assurés. "C’est un nouveau coup pris sur la tête. On a l’impression d’être au fond du trou. On a fait ce qu’il fallait […] on en sera plus assuré. C’est la triple peine", déplore l’édile, Serge De Carli. Pour trouver en urgence un nouvel assureur, la ville se fait aider par un spécialiste du secteur, mais les perspectives sont mauvaises. Des cas similaires se multiplient en France. 

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