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Émeutes après la mort de Nahel : le casse-tête de l’indemnisation

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Émeutes après la mort de Nahel : le casse-tête de l’indemnisation
Article rédigé par France 2 - M.Damoy, F.Depaquit, L.Michel, France 3 Provence-Alpes
France Télévisions
Après une nouvelle nuit de violences, le 2 juillet, l'heure est à la constatation des dégâts et se pose la question de l'indemnisation, que vous soyez un particulier ou un professionnel. Quelles sont les procédures à suivre ?

Commerces saccagés, voitures calcinées, partout en France le bilan matériel des émeutes est de plus en plus lourd pour les riverains et les commerçants. À Marseille (Bouches-du-Rhône), on compte au moins 400 magasins vandalisés. La facture dépasserait déjà les 100 millions d’euros. Une boutique de créateur a été saccagée, le responsable est dépassé. "Il n’y a absolument plus de stock, le magasin est vide et je suis en train de sécuriser les deux autres points de vente", déclare-t-il.

La couverture d'assurance selon les options

En réponse à la détresse des professionnels, Bruno Le Maire promet des indemnisations simplifiées et accélérées. Les commerces sont généralement couverts par une assurance multi-risques professionnels. Mais la couverture pour vandalisme et l’arrêt d’activité dépend des options souscrites par l’assuré. Pour les particuliers dont la voiture aurait été brûlée, seuls ceux qui ont souscrit une ouverture incendie dans leur contrat seront couverts. Ils doivent déclarer le sinistre sous cinq jours et déposer plainte.

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