Émeutes après la mort de Nahel : des violences moins marquées dans la nuit du 2 juillet
Jusqu’alors épargnés, les Champs-Élysées ont connu une première nuit de tension, dimanche 2 juillet. Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux, des centaines de personnes, souvent très jeunes et non cagoulées, se sont données rendez-vous vers 22 heures. L’objectif était de maintenir la pression sur le gouvernement. "C’est le seul moyen de se faire entendre. Ils ne nous écoutent pas, ils ne regardent pas ce qu’il se passe au quartier", dénonce un jeune. Rapidement, les groupes sont repoussés par les forces de l’ordre dans les rues voisines pour éviter un regroupement massif et la dégradation des commerces.
La CRS 8 en renfort à Lyon
À Lyon et ses alentours (Rhône), 38 personnes ont été interpellées. La nuit a été plus calme que les précédentes. Le déploiement de force était plutôt dissuasif avec notamment la CRS 8, une unité mobile spécialisée dans les violences urbaines et le maintien de l’ordre, envoyée en renfort à la demande de la ville. À Nice (Alpes-Maritimes), les unités d’élite du RAID ont été déployées ainsi que des hélicoptères pour éviter les rassemblements. Mais cela n’a pas empêché quelques émeutiers de s’attaquer à des boutiques de vêtements.
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