Un rapport pour améliorer la sécurité des manèges bientôt remis au gouvernement

Impossible de faire autrement. Quand elle revoit ce manège de Flins-sur-Seine (Yvelines), Delphine Marie revit à chaque fois le dimanche 7 septembre 2014, le jour où Maéva, sa nièce de 13 ans, est décédée. "Elle a heurté à plusieurs reprises la structure de l'engin, a fini par être happée par le manège, et s'est retrouvée sous le mécanisme", explique-t-elle au micro de France 3. Depuis l'accident, et pour la durée de l'enquête, la chenille est immobilisée. Le temps pour la famille de Maéva de repérer certaines failles. "On a des barrières assez lâches, qui ne permettent pas de plaquer les gens aux sièges et d'éviter une expulsion", assure Delphine Marie.

La famille de Maéva a épluché la réglementation sur les manèges, pour tenter de comprendre le drame. La loi impose actuellement un contrôle technique par an, insuffisant pour eux. Ils se battent pour changer la législation.

"Éviter un drame pour une autre famille"

"Notre souhait serait d'éviter un drame pour une autre famille. Ce n'est pas un combat anti-forain, c'est un combat où on trouve qu'il y a un vide juridique énorme", assure le père de Maéva, David Marie. Une pétition, déjà signée par 100 000 personnes, a été lancée sur internet. La famille de Maéva a par ailleurs été reçue au ministère de l'Intérieur. Un rapport pour améliorer la sécurité des manèges va être remis au gouvernement. Une loi pourrait même voir le jour à l'automne.