L'identification des victimes a commencé à Puisseguin
L'enquête va être longue pour déterminer les causes du drame à Puisseguin. Les enquêteurs ont commencé à identifier les victimes.
Le travail est colossal pour mettre un nom sur chaque corps, 24 heures après la terrible collision ayant fait au moins 43 victimes. 25 des enquêteurs sur place font partie de l'IRCGN, l'unité spécialisée dans ces missions au sein de la gendarmerie. La méthode est la même qu'après un crash d'avion.
La scène est modélisée en trois dimensions pour déterminer le scénario de l'accident. Le camion a-t-il empiété sur l'autre voie de circulation ? Était-il à l'arrêt ? Est-ce l'huile inflammable contenue dans l'un de ses réservoirs qui a provoqué l'embrasement ? Les enquêteurs ont récupéré les chronotachygraphes, les boîtes noires des deux véhicules. Mais il n'est pas certain que ces données soient exploitables.
Trois semaines nécessaires
"Les boîtes noires sont fortement carbonisées (...)", explique le colonel Patrick Toiron, de l'Institut de recherche criminel de la gendarmerie nationale.
Les enquêteurs n'ont pour l'instant aucune certitude sur le nombre de victimes. La liste des passagers ayant brûlé dans l'accident.
Dans le village de Puisseguin, les familles des victimes sont mises à contribution. Les gendarmes prélèvent leur salive pour des analyses ADN qui permettront de retrouver leurs proches piégés dans l'autocar. Ils récupèrent les dossiers médicaux et les objets personnels des passagers.
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