Cet article date de plus de cinq ans.

À Marseille, "il y a de la tristesse, de la colère, mais l'heure n'est pas à la polémique", estime Christophe Castaner

Le ministre de l'Intérieur, présent mardi matin à Marseille, a souhaité, sur France Bleu Provence, ne pas désigner de coupable à la suite de l'effondrement de deux immeubles dans le centre-ville de la capitale des Bouches-du-Rhône.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 6 novembre 2018. (MAXPPP / FREDERIC SPEICH)

Le ministre de l'Intérieur s'est rendu à Marseille (Bouches-du-Rhône), mardi 6 novembre, au lendemain de l'effondrement de deux immeubles dans le centre-ville. Si Christophe Castaner n'est "pas enquêteur", il "sait qu'il y a de la tristesse, de la colère, mais l'heure n'est pas à la polémique", a-t-il déclaré mardi matin sur France Bleu Provence. Dans ce contexte, il n'a pas souhaité nommer un responsable de l'accident.

6 000 copropriétés indignes sont identifiées sur le territoire marseillais.

Christophe Castaner

à France Bleu Provence

Face à cette situation, "l'État ne reste pas les bras croisés", a estimé le ministre de l'Intérieur. Le gouvernement vient "d'adapter une loi logement présentée par Julien Denormandie, qui donne des moyens nouveaux aux collectivités locales notamment pour lutter contre les marchands de sommeil (...) qui, au fond, font le pari du pourrissement de leurs immeubles pour garder une population en grande précarité comme locataires", a déclaré Christophe Castaner pour qui, "il faut lutter contre cela. La loi existe et c'est un chantier de longue haleine".

Pour le ministre de l'Intérieur, aujourd'hui "la priorité, c'est d'être aux côtés des forces de sécurité", précisant que les recherches allaient durer plusieurs jours. "Depuis le début de la nuit, nos pompiers interviennent plus délicatement à la pelle pour tenter de retrouver des traces de vie", a-t-il expliqué sur France Bleu Provence.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.