Exploit : traversée de la Manche en dirigeable électrique
Le passionné d'aéronautique Gérard Feldzer et son ami Pierre Chabert ont réussi la traversée de la Manche a bord d'un dirigeable électrique. La forme de l'engin est calquée sur celle d'un thon. Un exploit plus écologique que sportif.
La pénombre renforce l'impression de soucoupe volante. Il est très tôt ce matin au cap Gris-Nez, l'équipage de deux pilotes se prépare à une traversée qui n'est pas gagnée d'avance. Ce ballon gonfle à l'hélium et propulse par des batteries électriques s'élève au-dessus de la mer. Envol réussi, direction les côtes anglaises. L'équipage est livré à lui-même car le bateau de secours qui devait les suivre est tombe en panne. Deux heures plus tard, de l'autre côte de la Manche, le soleil levant accueille le ballon sur les plages britanniques, non loin de Douvres. Là où, il y a un peu plus d'un siècle, Louis Bleriot accomplissait la première traversée historique de La Manche en avion. C'est dans le champs d'un agriculteur anglais que le ballon se pose.
Un peu d'inquiétude à l'arrivée mais un grand bonheur car on a réussi.
C'est un record pour ce type de ballon.
Je n'ai pas arrêté d'y penser. Blériot avait eu aussi du brouillard à l'arrivée, une machine qui tombait en panne toutes les 10 minutes. Avec très peu de moyens, il a cassé son avion pas très loin d'ici. On se retrouve, même en 2013, un peu dans cette configuration. C'est l'aventure.
Les habitants, eux, sont éberlués.
C'est inhabituel de voir ça, juste après le petit déjeuner.
Des extraterrestres ont atterri.
Le propriétaire du champs a peur que sa récolte soit abîmée. Il autorise cet atterrissage contre quelques billets.
Notre feuilleton vous fait visiter un des plus beaux monuments du monde, le Taj Mahal, en Inde.
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