Entretien avec Laurent Fabius
Ils ont été pris en charge discrètement dans l'après-midi. Puis plus rien, c'est toute la difficulté de gérer les conséquences d'un crash comme celui-là. Alger n'était qu'une escale, 51 Français auraient dû en repartir pour des destinations différentes. Certains avaient un transfert leurs familles n'avaient pas de raison de venir.
Plusieurs cellules de crise ont été mises en place dans les aéroports, mais aussi au Quai d'Orsay, avec un numéro à disposition.
Bonsoir Laurent Fabius, merci d'être avec nous. Est-ce que l'appareil a été localisé.
Laurent FabiUs : non nous ne l'avons pas localisé. En ce moment, il y a des avions français sur zone. Il y a aussid es hélicoptères. la zone à investiguer est très large Nous allons vérifier l'information du président malien. il importe de savoir ce qui s'est On veut récupérer le plus vite possible les restes. on sait très probablement que le vol s'est écrasé.
Julian Bugier : Le président de la République a parlé tout à l'heure d'importants moyens mis en oeuvre par la France.
LB: le président a été très net en disant de mettre tous les moyens possibles, militaires et humains Nous avons eu 2 Mirage 2 000 dans la journée qui n'ont rien déceler. Il y a aussi des moyens terrestres. Ou la localisation sera très rapide ou alors un peu plus longue. en tout cas, tous les moyens seront mis en oeuvre.
Julian Bugié : Le chef de l'état a évoqué des conditions météo extrêmes. Est-ce que c'est la piste que vous privilégiez ce soir pour expliquer ce crash.
LB: on sait que très tôt ce matin, le pilote a demandé à changer de direction en raison de la météo Depuis, on n'a plus de nouvelles de lui. la météo est difficile en cette saison Il y a aussi d'autres hypothèses qu'il ne faut pas exclure. Est-ce que l'idée d'un acte terroriste est cé soir écartée ?.
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