Cet article date de plus de dix ans.

En direct de Washington

Publié
vidéo : 40min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

C'est l'Université du Michigan qui a conduit à cette décision. Ici, depuis 2006, la race n'est plus un critère d'admission. La plus haute juridiction du pays, la Cour suprême, lui a donné raison hier. Le pays est en train de mettre fin à l'embauche, qui a permis aux Noirs et aux Hispaniques d'être mieux représentés dans les meilleurs établissements. Une décision que regrette cette enseignante.

La conséquence de cette décision est d'autoriser la majorité blanche à supprimer la règle de l'université permettant à chacun d'être entendu. la minorité.

L'idée d'une discrimination positive remonte aux années 60, époque où les Noirs, tenus à l'écart dé la société, n'avaient même pas accès aux écoles. En 50 ans, la proportion d'étudiants d'origine hispanique ou noirs a beaucoup augmenté et certains considèrent même qu'elle freine désormais la progression des Blancs.

J'ai été accepté, mais j'ai des copains qui ont de très bonnes notes et qui n'ont pas pu rentrer. On devrait tous être égaux.

Dans les faits, la discrimination positive ne va pas disparaître du jour au lendemain aux Etats-Unis, mais progressivement.

Bonsoir Jacques Cardoze. C'est donc un tabou qui est en train de tomber. Le débat est vif car ce système de quota a eu des effets positifs.

Jacques Cardoze : Oui, par exemple la présidente de la cour suprême a béénficié de cette discrimination positive Elle a pourtant pris la décision contraire aujourd'hui. En général la proportion de Noirs de la classe moynne a quadruplé. L'opinion a changé. L'opinion publique a voté contre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.