En direct de l'Olympia
S. Synodinos : Oui, 2.000 personnes sont installées et elles attendent de participer à un spectacle peu ordinaire. Elles vont peut-être succomber à la voix et au regard de Messmer, bonsoir. C'est inhabituel d'être sur scène un 31 décembre.
Messmer : Oui, pour nous les Québécois, c'est inhabituel. D'habitude, on fête cela en famille. Certains artistes font des shows musicaux mais pas des performances. Cela me fait très plaisir de le faire ici cette année.
D. Pujadas : C'est une soirée spéciale, on va donc vous mettre dos au mur! On va tenter en direct l'expérience de l'hypnose. Sophia, à vous de jouer.
Messmer : Vous allez coller vos pieds ensemble, et je vais faire un test de réceptivité. Les deux mains comme cela, vous ouvrez les doigts, et regardez au centre, imaginez que je place une vis et que je colle vos doigts. Vos doigts se collent de mieux en mieux, de plus en plus. Vous le sentez? Ils sont tellement soudés qu'il vous sera impossible de les séparer. Les doigts sont coincés dans cette position, peu importe ce qui se passe, n'est-ce pas.
S. Synodinos : Oui.
Messmer : Elle est entre l'éveil et le sommeil profond et maintenant, je peux aller plus loin avec elle. Tournez-vous. Avancez légèrement d'un pas. Ma main est derrière vous, à 10 cm. Je prends votre énergie et je tire sur vous. Vous penchez vers moi. De mieux en mieux.
S. Synodinos : J'ai senti.
Messmer : C'est le magnétisme et vous êtes un excellent sujet! Restez pour la représentation.
D. Pujadas : Sincèrement, qu'avez-vous senti exactement.
S. Synodinos : J'ai le regard qui se concentre énormément sur mes doigts, j'ai l'impression de loucher. Et en même temps, d'avoir les paupières qui palpitent et le regard qui s'en va. Effectivement, j'entends ce qu'il me dit mais je ne peux pas réagir autrement que de faire ce qu'il me dit. Ce n'est pas une perte de conscience, j'entends ce qui se passe mais je ne me maîtrise pas.
D. Pujadas : Messmer, vous n'allez pas nous révéler vos secrets mais ça se passe comment? Avec le toucher, le regard? La voix.
Messmer : C'est tout à la fois, le magnétisme, la façon de regarder et de toucher la personne. Je peux l'emmener dans un état somnambulique. Ici, dans le spectacle, j'ai une mise en scène à l'américaine, je fais voyager les gens à travers le temps à l'aide de leur imaginaire. J'amène les gens à la création de l'Homme, ou je leurs permets de se libérer de leurs phobies.
D. Pujadas : Dernière chose: vous venez du Québec, vous passez ce 31 décembre avec nous, comment trouvez-vous cette France qui s'apprête à passer en 2014.
Messmer : Le public est souriant tous les soirs, ils ont envie de vivre une expérience sur scène, que demander de mieux? Je suis là jusqu'au 4 janvier, après, une grande tournée en province, et je reviens à Paris en octobre 2014.
D. Pujadas : Merci beaucoup à vous. Merci d'avoir tenté l'expérience. Merci de nous avoir suivis. Tout de suite, la météo, puis vous retrouverez Patrick Sébastien pour "Le Plus grand cabaret sur son 31". Toutes les équipes de France 2 s'associent à moi pour vous souhaiter une très belle fin d'année. Avec une pensée plus appuyée pour ceux qui sont seuls ce soir. On se quitte avec des images de feux d'artifice à TaTwan, Ta' l'wan, en TaTwan, en Australie. A Ta' l'wan, en Australie. A demain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.