En direct de l'Elysée
Ça fait mal, mal à la démocratie, car il y a beaucoup d'abstention, mal à la République et à l'Europe.
Grosse déception et ça nous oblige à faire plus, et autrement.
Deux mois après la débâcle des municipales, nul ne minimise. Le constat des leaders du PS est sans concession.
C'est plus qu'un avertissement, c'est un séisme.
Nous avons pris collectivement, tous les partis, une branlée.
Manuel Valls intervient plus tôt que prévu. Il résume.
C'est un choc, un séisme qui s'adresse à tous les responsables politiques.
Ce matin, il repart à l'offensive.
Il faut une nouvelle baisse d'impôts, notamment sur le revenu. La fiscalité pèse lourdement sur les foyers modestes.
Pas question de démissionner ni de dissoudre l'Assemblée ni de changer de politique.
François Hollande n'a pas commenté ces mauvais résultats, mais il ne peut rester inactif. Une réunion de crise s'est tenue, ce matin, à l'Elysée. Bonjour Sophie Brunn, vous êtes sur place. Quel est le message du Président ? Va-t-il prendre la parole.
Sophie Brunn : Le Président se pose encore la question, officiellement il n'a pas encore décidé d'intervenir aujourd'hui. Il s'interroge sur le message à faire passer aux Français. En revanche, auprès de ses partenaires européens, il a arrêté sa position. Il veut les convaincre qu'avec la montée des populismes, la montée du FN en France, la cote d'alerte est atteinte en France et en Europe. Qu'une Europe sans espoirs ni protection ne fonctionne plus. Il compte faire passer ce message des cet après-midi, en s'entretenant par téléphone avec les principaux dirigeants de l'UE, et demain à Bruxelles lors d'une réunion informelle.
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