En direct de l'Élysée

C'est un beau texte, on y sent une indignation sincère, puis parfois, il y a un mot qui dépasse la pensée.

A deux jours des municipales, Nicolas Sarkozy s'est invité au coeur de l'agenda politique.

L. Delahousse : Derrière cette tribune, il y a un face-a-face qui réapparaît au grand jour. On retrouve Jeff Wittenberg à l'Elysée. Nicolas Sarkozy s'attaque clairement au pouvoir actuel, et donc à François Hollande.

J. Wittenberg : Oui. Officiellement, François Hollande ne veut pas se laisser entraîner dans la résurgence de ce duel et on nous explique qu'il a réagi en tant que garant des institutions à titre personnel. On n'a pas de mots assez durs aujourd'hui pour qualifier la tribune de Nicolas Sarkozy. On dit qu'il salit la justice de son pays, que c'est une manoeuvre de diversion grossière. Hier, en employant le mot "insupportable", François Hollande a réagi pour la première fois à des propos d'un prédécesseur. On est loin de la cordialité des obsèques de Nelson Mandela.