Emploi des jeunes : centre de formation intégré à l'entreprise

Et parmi les initiatives en faveur de l'emploi des jeunes: ces centres de formation intégrés à certaines grandes entreprises. Elles offrent l'apprentissage d'un métier avec, a la clef, la promesse d'un CDI. Un investissement sur l'avenir pour des patrons qui disent avoir de plus en plus de mal à recruter.

Avant de mettre les mains dans le cambouis, petit cours de théorie pour les élèves de l'école "Speedy" Au programme : histoire du pneu, avant de passer à la pratique. Dans cette école d'entreprise, on devient mécanicien en 10 mois. Pour intégrer la formation, pas de concours et pas besoin de diplôme, juste un entretien de motivation. Une aubaine pour ces jeunes qui cherchaient leur voie.

Après le collège, je ne savais pas ce que je voulais faire. Ça a duré quelques années, avec des stages. Je me suis rendu compte avec eux.

C'est un peu comme une seconde chance d'apprendre un métier.

C'est comme une roue de secours pour les jeunes. C'est hyper bien.

Une formation accélérée et gratuite financée par l'entreprise, avec un certificat professionnel à la clé et une promesse d'embauche.

Logiquement, il y a un CDI au bout.

On a l'équivalent d'un diplôme et au final on est gagnant d'un CDl. J'ai 19 ans, alors si je peux avoir un CDI pour mes 20 ans, c'est magnifique.

Une école qui coûte 2 millions d'euros par an à l'entreprise, mais qui présente beaucoup d'avantages pour son patron. On enseigne ici la mécanique, mais on apprend aussi à aimer la marque. Un moyen pour lui d'obtenir des salariés fidèles et rentables.

Il est important que tout le monde sache où veut aller l'entreprise. C'est 9999ÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇ On peut mieux évoluer.

lnvestir dans la formation pour mieux recruter, une pratique que des entreprises développent à grande échelle. Sur son campus, Veolia propose des formation de niveau bac et BTS. Le groupe met les moyens pour préparer ses futurs salariés. A chaque métier, son atelier.

On a du matériel de pointe et on travaille en petits groupes.

Chaque apprenti coûte 16.000 euros par an, et peut profiter d'un luxueux cadre de travail.

Un campus un peu à l'américaine avec des hébergements.

Si l'entreprise investit autant, c'est qu'elle recrute difficilement.

On est sur des métiers qui ne sont pas sexy, comme ceux de la collecte et de la valorisation des déchets, de la maintenance des véhicules industriels. Dés métiers peu valorisés. On repart tous Iés ans dé zéro.

Un pari risqué, car à la fin de ces formations, les diplômés sont libres d'aller travailler dans une autre entreprise et même chez un concurrent, mais la grande majorité choisit de rester.